L’autopsie pratiquée sur le corps du petit Nicodème lundi à Rennes confirme la thèse de l’accident. Les résultats n’indiquent rien de suspect et le garçonnet est mort noyé.
"Il n’y a pas de traces de violences. La mort par noyade est confirmée, elle s’est produite très rapidement. L’heure du décès correspond à l’heure de la disparition". Sur ces mots, le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, a mis fin aux interrogations entourant la mort du petit Nicodème Coste, 22 mois.
En ce qui concerne la fameuse plaque en béton qui recouvrait la fosse, le procureur affirme que celle-ci a bien été déplacée. "Aucun élément ne permet de soupçonner un acte de malveillance de la part d’un membre de la famille, et l’intervention d’un tiers est exclue", ajoute-t-il. Ce dernier est convaincu que la personne qui a remis la dalle en place ne savait pas ce qui venait de se passer. En effet, la plaque de béton de 15 kg recouvrait bien la fosse au début des recherches.
Néanmoins, Alexandre de Bosschère indique que les auditions de la famille vont se poursuivre, pas pour trouver un coupable mais pour aider la famille à comprendre. "La justice en est arrivée à un point où elle recherche moins la mise en cause de quelqu’un que des éléments permettant d’expliquer à la famille ce qui s’est réellement passé. (…) C’est une famille profondément bouleversée, mais aussi particulièrement responsable, digne et soucieuse de nous aider. Cette enquête vise de plus en plus à leur permettre de comprendre", explique le procureur qui déplore un "accident tragique".
Pour rappel, le petit Nicodème Coste a été porté disparu l’après-midi de samedi alors qu’il passait des vacances en famille dans la propriété de ses grands-parents, à Pleurtuit, en Ille-et-Vilaine. Il a été retrouvé mort, lundi en milieu de matinée, dans la fosse septique à l’arrière de la maison.