Des violents affrontements ont eu lieu dans le centre-ville de Rennes après l’appel de l’ultra gauche.
Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 septembre, le centre-ville de Rennes s’est transformé en champs de bataille, relate Ouest France.
A partir de 23 heures, des violents affrontements ont eu lieu entre les manifestants d’ultra-gauche et les forces de l’ordre, notamment sur la place Sainte-Anne, puis sur la place de la mairie.
Un cortège sauvage s’est formé vers 22h30 à la suite de l’appel lancé par l’ultra gauche et les premiers heurts ont eu lieu au square Ligot avant de se déplacer place Sainte-Anne où un énorme feu a été allumé. Pour évacuer les lieux, les forces de l’ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes.
Les manifestants, dont un groupe d’une cinquantaine de personnes cagoulées, ont répliqué par des tirs tendus de mortiers et des jets de projectiles. Ils se sont par la suite, repliés sur la place de la mairie avant d’y allumer un nouveau feu et se faire charger par la police
Trois policiers ont été blessés durant ces affrontements dénoncés par la maire socialiste de Rennes et présidente de Rennes métropole, Nathalie Appéré. Dans un communiqué, diffusé vendredi 30 septembre, elle a condamné les violences insupportables et les dégradations commises par un groupe de casseurs.
Elle a affirmé l’interpellation de quatre personnes sans oublier de remercier les policiers, les pompiers et les services municipaux mobilisés sur le terrain. "J’adresse toute ma solidarité et mon soutien aux trois agents de police qui ont été blessés au cours de cette intervention", a-t-elle conclu.
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