Illustration - SICCOLI PATRICK/SIPA
La mère d’Ortal Benayoun, l’une des festivalières tuées par le Hamas le 7 octobre, s’est portée partie civile dans l’affaire d’une "influenceuse" jugée ce mercredi 22 novembre à Paris pour "provocation à la haine" et "apologie du terrorisme".
La maman d’Ortal Benayoun s’est portée partie civile dans le procès qui se tient ce mercredi 22 novembre à Paris. L’affaire concerne une "influenceuse" qui a diffusé une vidéo sur internet, dans laquelle elle faisait des commentaires ironiques sur la mort d’un bébé israélien prétendument placé dans un four par des membres du Hamas le 7 octobre, comme l’avait témoigné un secouriste bénévole de l’organisation israélienne Zaka. "À chaque fois que je tombe sur l’histoire du bébé qui a été mis dans le four, je me pose la question de s’ils ont mis du sel, du poivre, s’ils ont mis du thym. Ils l’ont fait revenir à quoi. Et ça a été quoi l’accompagnement", dit-elle alors dans cet enregistrement qui a créé un tollé !
Warda A., Française de 37 ans née à Djibouti, comme le souligne Le Parisien est convoquée ce mercredi après-midi devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Elle fait face à des accusations de "provocation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination". Le parquet a décidé un renvoi devant le tribunal après la garde à vue de celle qui est aussi connue sous le pseudonyme Haneia Nakei, interpellée le 9 novembre dernier chez elle à Paris.
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"De la barbarie sur la barbarie, je partage la réaction formulée ainsi par ma cliente. Et j’espère que le tribunal cherchera à savoir si la prévenue a aussi été instrumentalisée", fait savoir Me Emmanuel Ludot, le représentant de la mère d’Ortal Benayoun, une Franco-Israélienne de 61 ans, née dans le XIIe à Paris.
Profondément affectée, la mère d’Ortal Benayoun sollicitera, par l’intermédiaire de Me Ludot, une indemnisation symbolique d’un euro en réparation de son préjudice moral, rapporte le média source cité plus haut.
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