Sarah ALCALAY/SIPA
L’auteur présumé de cette agression mortelle au couteau, un autre ado de 15 ans, a été arrêté au domicile de sa mère, à Massy dans l’Essonne.
L’homicide aurait un rapport avec une rivalité née sur les réseaux sociaux. Marjorie, une adolescente âgée de 17 ans, est décédée à la suite d’une agression au couteau survenue vendredi à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). D’après Le Figaro citant de sources concordantes, il s’agit probablement d’une rixe entre jeunes. La victime est "décédée vers 17 heures" après avoir reçu au moins un coup de couteau en plein cœur. "Ma sœur n’était pas une délinquante, elle était juste venue régler un problème lié à ma petite sœur. Elle était venue apaiser la situation", a confié Cynthia, 33 ans, grande sœur de la victime.
L’agression s’est déroulée à 16h40 sur la voie publique, dans une cité d’Ivry-sur-Seine. L’auteur présumé des coups, un adolescent "de type africain" âgé de 15 ans est connu des services de police. A la suite d’une dispute suivie d’une bagarre avec la victime, il aurait déclaré que ça n’allait pas se finir comme ça. Le jeune garçon a été interpellé au domicile de sa mère, à Massy. Selon les explications apportées par le maire PCF d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, Marjorie a tenté de jouer la médiatrice avec un jeune homme qui s’en était pris violemment à sa petite sœur sur les réseaux sociaux. "C’est le résultat d’une forme de harcèlement sur les réseaux sociaux", a déploré l’édile qui s’est dit profondément triste et choqué par ce drame.
Le suspect a créé un groupe Snapchat vendredi matin au sujet de la petite sœur de Marjorie, ont raconté deux amies de la petite sœur. L’adolescente qui n’a pas apprécié le fait de parler mal de sa sœur s’est rendue en bas de la tour, où vit le père du suspect et a frappé le jeune homme. "Il est remonté chez lui, a pris un couteau et l’a plantée en plein coeur", relatent ces jeunes filles. Selon ces dernières, le suspect, décrit comme quelqu’un "d’un peu excité", a été exclu du collège en 2020. Une enquête est en cours et a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.
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