CATERS/SIPA
Une famille, contrainte de vivre avec pas moins de 600 chauves-souris qui ont élu domicile dans la ouate de cellulose isolant le toit et les cloisons, ne peut rien faire pour les déloger.
Il est interdit de toucher, en particulier en période de reproduction, aux chauves-souris qui sont des animaux protégés. C’est pourquoi, cette famille, qui vit avec près de 600 chauves-souris, ne peuvent pas les déloger de la maison.
"Les chauves-souris sont vraiment devenues locataires de la maison. Malheureusement, elles ne payent pas le loyer", fustige Emilie, la mère de famille au micro d’RTL. De son côté, son mari Hubert a lancé : "Ça grince un peu partout, ça couine, c’est insupportable. C’est tout simplement infect, on ne peut pas dormir".
La maison de cette famille, qui vit dans la commune La Meilleraye-de-Bretagne en Loire-Atlantique, est infestée de chauves-souris. Jade (12 ans), la fille de Hubert et d’Emilie, s’est aussi confié : "Quand ça vole, on les entend, on entend les battements, ça crie".
Le bailleur social n’a jamais rebouché le trou par lequel les chauves-souris peuvent accéder sous le toit de la maison et le responsable ne bouge pas le petit doigt pour reloger la famille. Emilie s’est plainte d’avoir perdu 10 kg et d’être épuisée. "On peut voir les excréments dans mon jardin. C’est un calvaire", a-t-elle aussi raconté.
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