Gabrielle CEZARD/SIPA
Une ancienne salariée du groupe Le Graët relate que le président de la Fédération française de football (FFF) se comportait déjà de manière douteuse avec les collaboratrices de son entreprise à Guingamp.
"C’était un homme tout-puissant. Il est parti de rien et quand il est devenu chef d’entreprise, il était à son firmament", relate-t-elle dans une interview accordée à Presse Océan. L’article étant réservé aux abonnés, d’autres médias comme RTL ont relayé ses propos. Noël Le Graet lui aurait dit à maintes reprises ‘Tu dois être une chaude’, ‘Il n’y a pas de mal à se faire du bien’… "Il ne pense qu’en dessous de la ceinture", déplore cette ancienne employée. Celle qui a voulu garder son anonymat assure que "la seule chose que Noël Le Graët souhaite, c’est que vous finissiez dans son lit".
D’après cette femme, le président de la FFF avait des paroles "déplacées" et "choquantes" envers ses collaboratrices. Il serait allé jusqu’à leur demander comment elles étaient habillées entre des messages professionnels. Son comportement se serait empiré avec l’alcool qui le désinhibait.
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Elle assure par ailleurs que tout le monde était au courant de ce qui se passait. "On disait entre nous que c’était un chasseur, qu’il était malade du zigouigoui", se souvient-elle. Cette témoin espère que ses déclarations pourront permettre à d’autres femmes de briser le silence. "S’opposer à Noël Le Graët, c’est faire face à un tsar, un empereur", commente-t-elle.
Pour rappel, après le témoignage de Sonia Souid, agente de joueurs, une enquête pour harcèlement moral et sexuel a été ouverte le lundi 16 janvier, à l’encontre de Mr Le Graët.
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