Des années après les premiers faits, six femmes ont dénoncé des faits de viols et d’agressions sexuelles commis, d’après elles, par un agent de police toulousain, entre 2017 et 2018. Les ’présumées’ victimes n’avaient pas déposé plainte de peur de perdre d’avance leur combat contre un policier.
Un premier signalement a été fait, et l’officier de police judiciaire, convoqué par l’inspection générale de la police nationale (IGPN), a révélé deux noms de jeune femme avec lesquelles il aurait eu "des relations sexuelles consenties", relate La Dépêche. Mais ces femmes, qui ne racontent pas les mêmes faits, n’avaient jamais "osé s’épancher sur les faits, rongées par la culpabilité et minées par des fragilités personnelles".
En insistant, l’IGPN a retrouvé trois autres ’présumées’ victimes en se penchant dans l’entourage des personnes qui auraient eu un rendez-vous avec le brigadier-chef, aujourd’hui âgé de 52 ans, dans son bureau. L’une des femmes raconte : "à cette époque, je ne me sentais pas la force d’engager une procédure contre un policier".
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Tenace, l’IGPN a réussi à remonter la liste de ces six femmes afin qu’elles s’expriment. Les faits auraient eu lieu dans le bureau du fonctionnaire dans un commissariat de quartier, à Toulouse. Le policier a été mis en examen pour ’viols’ et ’agressions sexuelles’, et avait été placé en détention provisoire pendant 3 semaines avant d’avoir retrouvé la liberté en février 2019.
Actuellement, il est sous contrôle judiciaire, suspendu de toute activité policière, et la date de son procès n’est pas encore connue. "Notre cliente était convaincue que personne ne croirait son récit", expliquent Mes Franck et Martin, qui représentent la partie civile.
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