illustration SIPA
Souvent associé au terrorisme, le mot Jihad signifie en réalité "effort" et "lutte" en arabe. Les parents de cet enfant habitant de Léguevin, à l’ouest de Toulouse devront appeler leur fils autrement à la suite d’une décision du juge.
Une voyelle à la place d’une autre peut tout changer. La mairie de Toulouse a interpellé le procureur de la République pour le prénom d’un enfant né à Léguevin, à l’ouest de la ville. Les parents du nourrisson ont décidé de l’appeler "Jihad", un mot arabe qui signifie "effort" et "lutte". Mais pour le grand public, ce nom a toujours un sens péjoratif, car il est souvent associé au terrorisme et à la "guerre sainte".
Face à la situation actuelle où les menaces terroristes s’abattent encore sur la France, la mairie de Toulouse a saisi le procureur de la République afin de trancher sur ce dossier. D’après le quotidien 20 Minutes citant une information du site actu.fr, le tribunal de grande instance a annulé vendredi la mention Jihad sur l’état civil. En revanche, il l’a changé en Jahid en inversant les deux voyelles.
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Le bébé né le 2 août dernier devra désormais s’appeler Jahid, mais non plus Jihad. Cette décision fait suite à l’article 57 du Code civil stipulant que les parents sont libres d’appeler leu enfant comme ils le désirent, mais cela ne doit pas aller à l’encontre de ses intérêts. La même situation s’est déjà produite il y a deux ans pour le même prénom sur la commune de Roubaix. Sauf qu’à l’époque, ce sont les parents eux-mêmes qui ont décidé de changer le prénom de leur enfant en Jahid.
