Un petit garçon de 9 ans, atteint d’un syndrome proche de la maladie de Kawasaki, est mort à Marseille le 8 mai dernier. Le père de l’enfant a indiqué sur BFMTV son intention de porter plainte contre l’hôpital qui avait pris en charge son fils.
Admis au service de réanimation pédiatrique de la Timone (Marseille), le 2 mai, un petit garçon avait été diagnostiqué avec une forme proche de la maladie de Kawasaki. Des tests avaient ensuite démontré qu’il avait été en contact avec le coronavirus dans les semaines précédant son hospitalisation, mais n’avait pas les symptômes de la maladie. Une semaine plus tard, l’enfant est décédé à la suite d’un arrêt cardiaque suivi de lésions cérébrales.
Sur BFMTV ce lundi 18 mai, le père du jeune défunt a exprimé sa colère contre l’hôpital. Assurant que son fils était sans antécédent médical, il estime que le drame "aurait pu être évité". Il s’avère que trois jours avant son décès, le petit avait "une forte fièvre, de la diarrhée, et des plaques rouges sur tout le corps". Le père l’avait alors emmené aux urgences, mais après un premier diagnostic, il avait été renvoyé à la maison avec une ordonnance et des antibiotiques. Les médecins parlaient de scarlatine.
L’état du petit garçon se serait aggravé, contraignant son admission d’urgence en réanimation. Le père estime que "c’était assez risqué" de les avoir laissé rentrer chez eux. Un médecin lui aurait, par ailleurs, dit que le décès de son fils était dû à un défaut d’oxygène. Si le petit garçon était resté à l’hôpital, il ne serait pas décédé, selon le papa. Ce dernier veut porter plainte contre l’établissement qui a soigné son fils.
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