Le décès de cet enseignant-chercheur guinéen près de Rouen (Seine-Maritime) a suscité de nombreuses réactions politiques. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a même réagi à cette affaire.
Un enseignant-chercheur guinéen a été mortellement agressé près de Rouen en Seine-Maritime. Les faits se sont produits en marge de la finale de la Coupe d’Afrique des nations. Un suspect âgé de 29 ans, connu pour des antécédents psychiatriques, a été interpellé à Sotteville-lès-Rouen, souligne France Bleu Normandie. Connu pour des infractions à la législation aux stupéfiants, il était vêtu d’un "maillot du club turc de Galatasaray", raconte une source policière citée par Le Figaro.
Comme rapporté par France info, la victime, Mamoudou Barry, a été agressée à Canteleu, dans la banlieue de Rouen, devant un arrêt de bus. L’homme de 31 ans a ensuite succombé à ses blessures. Ses proches dénoncent une agression "raciste", car l’enseignant a été traité de "sale noir", a confié l’un de ses amis, Kalil Keita. L’agresseur leur a dit : "On va vous niquer ce soir’. Il faisait allusion au match Sénégal-Algérie", a-t-il détaillé ajoutant que son ami serait descendu de sa voiture pour avoir des explications.
Cette affaire d’agression a fait réagir de nombreux politiciens. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que tout serait "mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression qui a coûté la vie à Mamadou Barry". Selon Le Parisien, une marche blanche à la mémoire de l’enseignant guinéen doit avoir lieu vendredi.
A lire aussi : Agression d’un aveugle sur un passage piéton : le conducteur placé en garde à vue