Illustration - Mathieu Pattier/SIPA
Emmanuel Abayisenga, le sacristain qui avait mis le feu à la cathédrale de Nantes en juillet 2020, a écopé de 4 ans de prison ferme. Mercredi 29 mars, il a reconnu avoir « perdu le contrôle » en mettant le feu à l’édifice.
Pour rappel, la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes (Loire-Atlantique) avait été touchée par un incendie en juillet 2020. Les pompiers avaient réussi à éteindre rapidement les flammes, mais le sinistre avait quand même fait d’importants dégâts. L’orgue de la cathédrale a été complètement détruit, tout comme la rosace principale de l’édifice.
Le procès d’Emmanuel Abayisenga, l’incendiaire présumé, s’est tenu mercredi 29 mars. Le sacristain bénévole rwandais avait allumé un brasier dans cette cathédrale de Nantes le 18 juillet 2020. Selon l’information relayée par les médias, il a reconnu avoir « perdu le contrôle » en mettant le feu à l’édifice.
Le quadragénaire a été jugé coupable de « destruction du bien d’autrui » et « dégradation du bien d’autrui ». Il a été condamné à 4 ans de prison ferme. Cette peine a été assortie d’une interdiction de séjour en Loire-Atlantique pendant 5 ans. Emmanuel Abayisenga est également mis en examen dans une autre affaire. Il doit être jugé prochainement pour le meurtre d’un prêtre en Vendée.
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