Procès de l’assassinat du père Hamel : l’un des accusés conteste les faits qui lui sont reprochés

Ouverture du procès

Le prêtre Hamel a été assassiné dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016. Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, les deux jeunes djihadistes, auteurs du meurtre, ont été abattus par la police à leur sortie de la petite église de la banlieue de Rouen (Seine-Maritime). A l’ouverture du procès de l’assassinat du père Hamel ce lundi, des membres de l’entourage des assaillants étaient interrogés. Il s’agit de Jean-Philippe Jean Louis, Farid Khelil et Yassine Sebaihia. Ils comparaissent pour "association de malfaiteurs terroriste" et sont suspectés d’avoir été au courant de leurs projets, d’avoir partagé leur idéologie ou tenté de rejoindre la Syrie, rapporte Europe1.

Farid Khelil risque 30 ans de réclusion criminelle

Farid Khelil, 36 ans, était le premier à être interrogé. Il a contesté les faits qui lui sont reprochés en assurant avoir "beaucoup de mal". "Ce costume, il est trop grand pour moi", a-t-il déclaré. Il reconnaît qu’il s’est rendu à la mosquée pour se rapprocher de son père et a fréquenté son cousin Abdel-Malik Petitjean, qui l’a initié à la prière. Ce dernier lui a alors montré des vidéos de propagande pour le "sensibiliser" au sort des Syriens. Toutefois, il assure qu’il n’a "jamais eu" d’engagement religieux et n’avoir "jamais pratiqué". Placé en détention provisoire depuis cinq ans, il risque 30 ans de réclusion criminelle.

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