Les faits se sont déroulés à la maison d’arrêt de Seysse (Haute-Garonne), le 25 août dernier. La situation a été très mal vécue par cette pénaliste.
Stella Bisseuil, une avocate pénaliste au barreau de Toulouse, s’est rendue à la maison d’arrêt de Seysse, pour rencontrer un de ses clients en vue de préparer son procès devant la justice. Elle s’est cependant retrouvée bloquée au portique de sécurité à l’entrée de l’établissement.
Il lui a donc fallu vider ses poches, en vain. Le métal qui faisait sonner le portique de sécurité se trouvait en effet dans l’armature de son soutien-gorge. La directrice adjointe de la maison d’arrêt lui aurait alors demandé de retirer son sous-vêtement, selon La Dépêche.
La pénaliste n’avait donc pas le choix. Elle s’était dite qu’une solution allait donc lui être proposée, mais ce n’était pas le cas. Stella Bisseuil regrette que la directrice adjointe de l’établissement ne lui ait pas suggéré un endroit où elle pouvait se changer à l’abri des regards.
Comme elle ne pouvait pas "se déshabiller devant tout le monde", l’avocate a dû enlever son soutien-gorge dans sa voiture avant de retrouver son client. Ce qui lui aurait fait perdre beaucoup de temps.
En colère, Stella Bisseuil a dénoncé "un manque d’humanité" et "des méthodes discriminatoires et dégradantes". Soulignant que "les prisons doivent rester des zones de droit et pas de non-droit", la pénaliste a rapporté l’incident au bâtonnier de Toulouse et au contrôleur général des lieux de privation de liberté. Elle a par ailleurs saisi le Conseil de l’ordre des avocats, selon Le Parisien.
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