Policiers tabassés à Lyon : un suspect placé en détention provisoire

Deux suspects d’une vingtaine d’années arrêtés 

Pour rappel, trois policiers en civile ont été victimes de violente agression le 20 juillet dernier dans le quartier de la Guillotière à Lyon alors qu’ils tentaient d’intervenir pour arrêter un individu impliqué dans un vol à l’arraché. La police lyonnaise a procédé à l’interpellation d’un premier suspect, âgé d’une vingtaine d’années, le dimanche 24 juillet, mais celui-ci, mis hors de cause, a été relâché.

Puis le samedi 30 juillet, un jeune homme de 26 ans, sans casier judiciaire, est interpellé et mis en examen pour violences aggravées sur fonctionnaires de police. Ce suspect qui, selon le parquet de Lyon, n’a pas contesté les faits, a été placé en détention provisoire.

Bras de fer engagé entre le maire de Lyon et le ministre 

Le lynchage des trois policiers à Lyon a provoqué de vives réactions. Grégory Doucet, maire de Lyon, accuse le gouvernement de promesses de renforts non tenues et réclame plus de moyens policiers pour la ville. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin met en cause la gestion de la municipalité.

M. Darmanin a fait parvenir un courrier au maire de Lyon en indiquant que : "Selon l’avis de tous, la sécurité à Lyon, et plus particulièrement dans le quartier de la Guillotière, est préoccupante. L’amélioration de la situation passe par l’engagement de chacun, en responsabilité et sans dogmatisme".

Dans la foulée, le ministre a listé un certain nombre de propositions que la municipalité pourra mettre en place comme "prendre des arrêtés anti-rassemblements, limités à des horaires et jours déterminés, afin d’empêcher les attroupements d’individus qui créent de l’insécurité et des troubles à l’ordre public". Lors de la visite du ministre de l’Intérieur à Lyon, Grégory Doucet n’a pas souhaité le rencontrer, rapporte France3-regions.francetvinfo.fr.

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