La Cour d’appel de Paris examinera une nouvelle demande de mise en liberté de Patrick Balkany, la semaine prochaine.
En attendant son procès en appel pour blanchiment de fraude fiscale, Patrick Balkany a, une nouvelle fois, demandé une mise en liberté, sur le volet blanchiment aggravé . Une source judiciaire a indiqué à l’AFP, que la justice va l’examiner, la semaine prochaine.
Selon les informations, relayées par le journal Le Figaro, la Cour d’appel de Paris se penchera sur cette demande, lundi 2 décembre, à 13h30. Comme le maire de Levallois-Perret s’est séparé de ses avocats, Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey, cette audience se tiendra en présence d’un nouveau conseil.
Rappelons qu’une demande de mise en liberté du septuagénaire a déjà été rejetée par la Cour d’appel. Elle était liée à sa condamnation à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec incarcération immédiate. La justice a énoncé que cette décision a été prise afin d’éviter une "concertation entre les mis en cause" dans cette affaire, impliquant des proches et un milliardaire saoudien.
Depuis sa première condamnation pour fraude fiscale, le 13 septembre dernier, Patrick Balkany a été emprisonné. En revanche, son épouse Isabelle, qui a aussi été condamnée, mais à cause de sa santé, celle-ci n’a pas été détenue. Après l’annonce de ces verdicts, le couple Balkany a fait appel et il repassera devant les juges du 11 au 18 décembre pour fraude fiscale et du 3 au 19 février 2020 pour blanchiment.
Dans ce volet fraude fiscale, la justice a accordé une première demande de mise en liberté avec le paiement d’une caution de 500 000 euros. Pourtant, le septuagénaire éprouve tant de difficultés à réunir cette somme. Par conséquent, il a souhaité une "modification du contrôle judiciaire" qui lui a été accordée. Le maire a demandé à abaisser le montant de la caution ou avoir la possibilité de la régler en plusieurs fois.
Ainsi, cette audience du 2 décembre devrait également permettre d’examiner ce recours. Par ailleurs, le tribunal a ordonné la saisie de biens et avoirs du couple, notamment leur moulin à Giverny (Eure). Et à plusieurs reprises, Patrick Balkany s’est plaint de n’avoir "plus un rond". Son épouse Isabelle a affirmé ses dires en expliquant qu’il n’avait plus les moyens de payer les conseils de Dupond-Moretti.
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