Illustration - MARIO FOURMY/SIPA
Dans la soirée du dimanche 26 mai, la police est intervenue pour évacuer des militants propalestiniens qui occupaient le campus de l’École normale supérieure (ENS) à Paris. La direction de l’établissement avait demandé cette intervention pour des raisons de sécurité.
Le campus de l’ENS à Paris était fermé depuis jeudi soir en raison d’un campement installé par une trentaine de militants propalestiniens dans la cour principale. D’après la direction, une vingtaine d’étudiants de diverses institutions étaient présents dimanche.
Dans la soirée, forces de l’ordre ont évacué ces militants qui occupaient les locaux de l’École normale supérieure à la suite d’une demande de la direction. Mais après l’évacuation, un rassemblement a eu lieu à proximité de la rue d’Ulm, où se trouve cette prestigieuse institution.
La direction a expliqué dans un communiqué que cette mesure était nécessaire après des messages publiés sur les réseaux sociaux, où des photos et noms de membres du conseil d’administration de l’école apparaissaient couverts de gouttes de sang. Elle a affirmé avoir toujours privilégié une solution pacifique, mais après près de 48 heures, aucun accord n’avait été trouvé. C’est la raison pour laquelle elle a demandé l’intervention de la police.
La mobilisation propalestinienne dans les universités, initiée aux États-Unis, gagne en ampleur à travers le monde, y compris en France. Ces dernières semaines, des actions similaires ont eu lieu, notamment autour des sites de Sciences Po. Huit étudiants devront, d’ailleurs, comparaître devant la section disciplinaire de l’établissement pour leurs actions.
> Toute l’actualité en Frane à suivre sur Linfo.re