Mario-FOURMY/SIPA
L’attentat raté avait eu lieu dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016 aux alentours de la cathédrale de Notre-Dame à Paris.
A partir de ce lundi 23 septembre, des femmes djihadistes présumées - âgées actuellement de 22 à 42 ans - font face à la justice. Celles-ci sont accusées d’avoir voulu commettre un attentat en septembre 2016, sous les ordres de Rachid Kassim. Celui-ci était derrière les meurtres d’un policier et de son épouse dans les Yvelines au mois de juin de la même année, ainsi que celui d’un prêtre en Normandie quelques semaines plus tard.
Le procureur de Paris, François Molins, avait parlé d’"un commando terroriste composé de jeunes femmes totalement réceptives à l’idéologie mortifère de Daech", dans des propos rapportés par la presse française.
Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, Inès Madani et Ornella Gilligmann garent leur Peugeot 607 devant des restaurants à côté de Notre-Dame. La voiture contient 6 bonbonnes de gaz. Les deux accusées ont aspergé le véhicule de gasoil avant d’y jeter une cigarette… Mais il n’y avait pas eu d’explosion !
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Ornella Gilligmann s’était fait appréhender le 6 septembre dans le sud de la France, alors qu’elle essayait de prendre la poudre d’escampette. Pour sa part, Inès Madani s’est rendue dans l’Essonne pour rejoindre une certaine Amel Sakaou. Elles accueillaient ensuite Sarah Hervouët, également une ’adepte’ de Rachid Kassim.
Sachant qu’elles sont recherchées par la police, les trois femmes quittent l’appartement d’A. Sakaou, armées de couteaux. Au parking, Sarah Hervouët poignarde un policier en civil de la DGSI qui les épiait dans une camionnette.
Un autre policier ouvre le feu pendant la traque et Inès Madani est blessée aux jambes. Celle-ci sera notamment jugée pour "tentative d’assassinat sur une personne dépositaire de l’autorité publique". Niant avoir voulu s’attaquer à l’agent, elle aurait même hurlé "tue-moi" afin de mourir en martyr.
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