Nicolas Noguier, ancien président et fondateur du Refuge (une association d’aides aux jeunes LGBT + en situation de rupture familiale) est mis en examen pour agressions sexuelles, harcèlement moral et viol.
Visé par des plaintes d’agressions sexuelles, de harcèlement moral et de viol, Nicolas Noguier est actuellement placé sous contrôle judiciaire après sa sortie de garde à vue, jeudi soir, à Montpellier. Un juge d’instruction a mis en examen pour viol, harcèlement moral et harcèlement sexuel ce fondateur du Refuge, une association d’aides aux jeunes victimes d’homophobie.
Les faits de viol remontent en 2014 et les faits de harcèlements à caractère moral et sexuel, rapportés par des anciens bénévoles de l’association et d’anciens jeunes LGBT +, se seraient produits entre 2014 et la fin de l’année 2021, rapporte le journal Le Parisien.
Pour rappel, cette affaire a commencé à être médiatisée quand Mediapart, en décembre 2020, a révélé la situation des salariés et bénévoles du Refuge. Des dizaines d’entre eux ont décidé de quitter l’association en témoignant avoir été "broyés, usés ou humiliés" par la direction du Refuge. Ces salariés bénévoles dénonçaient une forme d’emprise morale de la part de la direction.
Un rapport d’un cabinet indépendant, BCG, a alors confirmé la gestion défaillante de l’association Refuge. Une enquête pour plusieurs faits graves, dont un viol perpétré sur un jeune hébergé par une personne extérieure au Refuge, a été ouverte par le parquet de Montpellier en février 2021. Nicolas Noguier et son compagnon Frédéric Gal (membre de la direction) ont alors décidé de démissionner dans le courant du même mois. Nicolas Noguier a nié en bloc les accusations formulées contre lui.
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