Le tribunal administratif de Marseille a condamné l’Etat à 10 000 euros de dommages et intérêts pour son inaction contre des rodéos urbains dans les quartiers Nord de la ville.
Selon France Info, c’est France Inter qui a révélé l’information ce jeudi 20 août, confirmant celle de Marsactu. Une habitante du quartier du Verduron avait porté plainte... Une plainte suite à plusieurs réunions, pétitions et courriers aux autorités pour les alerter contre les nuisances sonores et le danger que représentent ces motos et ces quads dans la rue.
"Les premiers signalements ont été faits en 2012, là on avait des rodéos le weekend, et de temps en temps en semaine", explique la requérante, sous couvert d’anonymat. Elle déplore qu’il "n’y ait pas eu de réaction. Et puis en 2017, il y a eu une montée des rodéos, puis comme il ne se passait rien, se sentant tranquilles, ils en ont fait une activité de tous les jours".
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Mais l’arrêt rendu par le tribunal administratif estime que les mesures prises par le préfet de police sont insuffisantes, au vu de "l’ampleur persistante du phénomène". Pour la requérante, cette condamnation de l’Etat est une satisfaction parce "qu’on se dit qu’il y a encore une justice qui semble fonctionner dans le pays". Toutefois, selon cette dernière "ce n’est pas parce que l’Etat est condamné à verser de l’argent que cela va générer des interventions adaptées et efficaces qui sont notre demande initiale".
En France, depuis 2018, les rodéos urbains sont passibles d’une peine de prison allant jusqu’à 5 ans et 75 000 euros d’amende.
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