Copie-écran Twitter - Manon Adoue
A Toulouse, la manifestation initiée par l’union des étudiants a dégénéré.
Les CRS ont rejoint la police à Toulouse en marge d’une manifestation des étudiants. Les forces de l’ordre ont eu recours à des gaz lacrymogènes et de Flash-Ball pour disperser la foule. Comme le rapporte Le Monde, la majorité des lycéens et étudiants n’étaient pas équipés pour faire face à ces gaz et autres projectiles. Ils ont fini par s’éparpiller. Mais en début de soirée, environ 200 personnes continuaient d’affronter les forces de l’ordre dans le quartier de Saint-Cyprien.
Une vingtaine d’individus ont été placés en garde à vue, dont 11 mineurs, selon Dominique Alzeari, procureur de la République de Toulouse. Ces arrestations de mardi s’ajoutent aux 10 de la veille (dont 4 mineurs de moins de 16 ans) et aux 16 du 1er décembre (8 mineurs et 8 majeurs), lors de la manifestation des Gilets Jaunes.
Lors de cette journée de protestation, le nombre de lycées touchés par des incidents avait toutefois diminué par rapport au lundi 3 décembre. La préfecture révélait que 2 500 élèves étaient mobilisés dans la journée, mais seulement 24 établissements étaient affectés, contre une quarantaine la veille.
Dix établissements ont été ’victimes’ d’actes graves comme des blocages ou encore de gros dégâts, à l’instar du lycée polyvalent Saint-Exupéry de Blagnac, incendié avec un feu de poubelles. D’autres feux ont été allumés devant le lycée Déodat de Séverac, ou encore au lycée Rive-Gauche où un garçon de 17 ans s’est gravement brûlé le visage. Mardi soir, Anne Bisagni-Faure, rectrice de l’académie de Toulouse, devait recevoir les proviseurs des établissements les plus touchés.
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