La trentenaire qui a reconnu l’assassinat de son grand-père à Saint-Laurent-de-Mure, dans la banlieue est de Lyon a plaidé le suicide assisté.
Un vieil homme de 95 ans, grabataire et en fin de vie, a été tué en août 2020 à Saint-Laurent-de-Mure, dans la banlieue est de Lyon. L’auteur du meurtre n’est autre que sa petite fille avec qui il était très proche. Pour justifier son acte, la jeune femme a déclaré qu’elle voulait mettre un terme aux souffrances de son grand-père. Les jurés de la cour d’assises du Rhône devront se prononcer au mois d’octobre sur les faits dont le chef d’accusation dit peu du contexte. La défense plaidera le suicide assisté, rapporte Le Figaro. "C’est une mère de famille comme tout le monde qui a réagi comme elle pouvait face à la détresse d’un proche dans une situation intenable. (…) Elle explique son geste, mais le regrette, elle reconnaît que ce n’était pas le bon moyen", a expliqué son avocat, Me Thibaut Clauss. L’avocat ajoute qu’elle avait un grand amour pour son grand-père.
Le meurtre a été commis dans la maison de ses parents. La jeune femme avait brûlé une feuille de papier et aspergé d’un verre d’essence le lit sur lequel son grand-père était cloué. Le nonagénaire était mort asphyxié par les fumées pendant qu’il dormait. La trentenaire, qui a toujours avoué avoir tué son grand-père, risque la réclusion criminelle à perpétuité. A l’heure actuelle, elle n’a pas encore effectué un seul jour de détention provisoire. Son contrôle judiciaire a souvent fait l’objet d’un assouplissement, la dernière fois ce mardi 16 avril. "Aucun membre de la famille ne s’est constitué partie civile, car la situation était connue de tous", souligne, Me Clauss.
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