Illustration - CATERS/SIPA
Dimanche 17 juillet, une femme de 80 ans a été retrouvée morte dans son salon, à Soings-en-Sologne, en Loir-et-Cher. Sa voisine, 51 ans, a reconnu lui avoir tiré dessus à cause des aboiements du chien de l’octogénaire.
Ce soir-là, la quinquagénaire est sortie de chez elle entre vers 21h30/22h00 armée d’un fusil de chasse, relatent les médias français comme TF1Info. "Elle se présentait au portail de voisins en hurlant qu’elle allait ’la buter’", indique un communiqué du procureur de Blois, paru le mardi 19 juillet. Dans un premier temps, la femme en furie a pu être désarmée par des voisins, mais elle avait promis de revenir parce "qu’il fallait que ’quelqu’un la bute’".
Plus tard, deux coups de feu ont retenti, "la dame avait pris chez elle un nouveau fusil, était entrée chez sa voisine en escaladant un grillage puis lui avait tiré dessus à deux reprises", continue le communiqué. La mise en cause a été mise en examen pour ’homicide volontaire avec préméditation’, et placée en détention provisoire. Elle risque la prison à vie.
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La femme de 51 ans, inconnue de la justice, a reconnu être l’auteure des tirs, révélant aux enquêteurs avoir "de fréquentes et régulières altercations verbales avec sa voisine, la victime, au sujet d’aboiements de chiens". La victime a été retrouvée "étendue à proximité immédiate de son canapé", selon le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevallier.
Une autopsie a confirmé que "les coups de feu tirés l’un sur le flanc droit et l’autre sur le flanc gauche de la victime étaient à l’origine de la mort".
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