Un quadragénaire a avoué, vendredi 21 juin le meurtre d’Alexis, un homme âgé d’une trentaine d’années. Depuis, son cadavre a été activement recherché à Châtel-sur-Moselle, dans les Vosges.
Châtel-sur-Moselle (Vosges), une petite ville avec 1 700 âmes, s’est réveillée vendredi 21 juin avec le cœur lourd. Ils n’avaient qu’un prénom sous toutes les lèvres, celui d’Alexis, un trentenaire au profil vulnérable et fragile.
Ce jour-là, un homme âgé d’une quarantaine d’années, et originaire de la commune de Nomexy, est entré dans les locaux de la gendarmerie pour avouer le meurtre du jeune homme.
"Alexis ne méritait pas ça. Il était gentil. C’est triste et horrible, surtout qu’ils n’arrivent toujours pas à retrouver son corps", a témoigné un de ses voisins.
Le quadragénaire a immédiatement été placé en garde à vue. Il a ensuite été extrait de sa cellule pour accompagner et guider les enquêteurs dans leur recherche. Mais après 48 heures de mobilisation sur plusieurs endroits, le corps reste introuvable.
Alors que le meurtrier présumé a confié avoir démembré Alexis, plusieurs questions restent encore en suspens pour les enquêteurs. Ces derniers s’attendaient surtout à tomber sur les restes de la victime.
Le procureur de la République d’Épinal, Nicolas Heitz, a expliqué qu’une partie de corps a finalement été retrouvée dans une usine désaffectée de Nomexy. Actuellement, des analyses sont en cours afin de déterminer si elle appartenait bien à la victime.
Les recherches ont été démultipliées tout le week-end pour passer les lieux au peigne fin. Un drone et un hélicoptère ont sillonné les airs. Des plongeurs et des kayaks ont aussi été dépêchés d’Alsace pour faire des recherches sous-marines.
Le procureur de la République d’Épinal a précisé que les recherches vont se poursuivre ce lundi 24 juin. "Cet homme a été placé en garde à vue pour des faits de meurtre. Il doit être déféré devant un juge d’instruction en ce début de semaine en vue d’une mise en examen", a-t-il fait savoir.
Alexis était connu à Châtel-sur-Moselle pour sa consommation de drogue et son instabilité psychologique. Vivant seul, personne ne l’avait vu depuis le début de semaine dernière. Les deux hommes se connaissaient bien, note Le Parisien. Dans tous les cas, la gendarmerie a remarqué plusieurs zones d’ombre surtout en ce qui concerne le mobile du meurtre.
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