Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a réagi, mardi 25 août, à cette polémique survenue en Pyrénées-Orientales. Il a alors défendu la liberté des femmes de bronzer seins nus.
Les gendarmes de Sainte-Marie-la-Mer dans les Pyrénées-Orientales ont demandé à trois femmes qui faisaient le "topless" en toute légalité de remettre leurs vêtements. Le ministre de l’Intérieur est sorti de son mutisme, mardi 25 août, en défendant la liberté des femmes de bronzer seins nus. Gérald Darmanin a ensuite déploré l’erreur commise par les gendarmes. "C’est sans fondement qu’il a été reproché à deux femmes leur tenue sur la plage. La liberté est un bien précieux.", a-t-il écrit dans un tweet en ajoutant que c’est normal que l’administration reconnaisse ses erreurs.
Face à la polémique, la gendarmerie nationale a aussitôt réagi en reconnaissant dans un tweet "la maladresse de deux gendarmes en sécurisation qui ont cru ’bien faire’". Selon le communiqué de la gendarmerie des Pyrénées-Orientales, les deux officiers ont répondu à la requête d’une famille de vacanciers qui se disait gênée par la situation, car il y avait des enfants sur la plage. Ils "ont demandé aux personnes concernées si elles acceptaient de couvrir leur poitrine après leur avoir expliqué le sens et l’origine de leur démarche", poursuit la note citée par Franceinfo.
La pratique du "topless" n’est plus considérée comme un délit d’exhibition sexuelle en France. En revanche, une femme qui bronze des seins nus peut faire l’objet d’une contravention quand un arrêté municipal proscrivant certaines tenues, comme le string ou le monokini est imposé à la plage.
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