GILE MICHEL/SIPA
Le drame est survenu début février. L’homme est revenu sur ce qui s’est passé dans un entretien accordé à nos confrères de La Dépêche du Midi.
Le 2 février dernier, une femme de 71 ans est morte à Marquefave (Haute-Garonne) alors que son mari avait appelé le Samu 31 à plusieurs reprises, relate La Dépêche du Midi. Contacté par le média mardi, le retraité, Michel Perez, est revenu sur les circonstances du décès de son épouse.
L’homme a affirmé avoir appelé le Samu 31 après que sa femme a fait un malaise lors d’une visite de leurs amis. Il avait dû s’éloigner de leur domicile pour avoir du réseau. Lui et son interlocuteur se seraient cependant mal compris. Le médecin aurait estimé qu’il ne s’agissait pas d’une urgence. La communication a été coupée, mais entre-temps l’état de la septuagénaire se serait dégradé. Celle-ci aurait perdu connaissance.
Le mari a alors recontacté le Samu. Une équipe de secours a été dépêchée sur les lieux, mais malgré plusieurs tentatives de réanimation, la femme ne s’en est pas sortie. "C’était trop tard, ils n’ont pas pu la réanimer", regrette Michel Perez. D’après le veuf, le décès de son épouse était dû au délai d’intervention trop long des secours et au manque de ressources des services d’urgences.
La direction du CHU de Toulouse a affirmé par communiqué que le Samu 31 avait reçu "30 % d’appels supplémentaires" ce jour-là à cause du coronavirus. Il manquait en outre d’ambulances, rapporte BFMTV. À la suite de cet incident, Michel Perez souhaite "qu’il y ait une prise de conscience sur le manque de moyens". Au niveau du Samu, une enquête interne a été lancée.
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