Dans le cadre de la 44e grande journée de mobilisation des "Gilets Jaunes", samedi 14 septembre, près de 2000 personnes se sont retrouvées dans le centre de la ville de Nantes. Mais la situation aurait rapidement dégénéré, selon la police.
D’après Le Figaro, des groupes de "Gilets Jaunes" avaient appelé à un rassemblement national à Nantes, afin de relancer le mouvement dans une ville marquée par le décès d’un animateur de 24 ans, disparu le soir de la Fête de la musique après une intervention controversée de la police. Cette ville a été également marquée par "l’affaire François de Rugy", l’ancien ministre de la Transition écologique, qui a quitté sa fonction après une série de révélations faite par le journal d’investigation Médiapart.
Le samedi 14 septembre, environ 1900 personnes, dont très peu portaient le gilet fluorescent, ont défilé dans le centre de la ville de Nantes, en marge de l’acte 44 du mouvement des "Gilets Jaunes". Des manifestants dans le cortège auraient scandé : "Tout le monde déteste la police", ou "La police mutine, la police assassine". Ils sont partis de l’ouest de la ville pour rejoindre le centre, mais la situation a vite dégénéré.
Cette grande journée de mobilisation a été marquée par des heurts avec les forces de l’ordre. Des tirs de projectiles venant des manifestants ont eu lieu, et les policiers auraient répliqué par des jets de grenades lacrymogènes. Des commerces auraient été vandalisés. La police nationale a comptabilisé deux blessés légers parmi les forces de l’ordre. Il y aurait par ailleurs eu 25 interpellations, selon toujours les autorités.
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