Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : le procureur de la République évoque "une véritable scène de guerre"

3 gendarmes tués et un 4e blessé

Dans la nuit de mardi à mercredi, une équipe de la gendarmerie a été envoyée dans un hameau isolé de Saint-Just, dans le Puy-de-Dôme, pour venir en aide à une femme menacée par son compagnon. C’est une amie de la victime qui a alerté les autorités. Lors de l’opération, trois militaires ont été tués et un quatrième blessé par un forcené âgé de 48 ans, nommé Frederik Limol.

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"Une scène de crime très complexe"

Mercredi après-midi, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, s’est exprimé lors d’une conférence de presse au Palais de justice. Eric Maillaud a fait état "d’une scène de crime très complexe". A leur arrivée sur place, les forces de l’ordre ont été visées par des tirs. Elles ont dû demandé des renforts. Au cours de la nuit, trois militaires ont été touchés mortellement. Les gendarmes ont réussi à mettre la victime à l’abri, alors que la maison a été incendiée par son compagnon.

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Le forcené était " extrêmement déterminé à faire un carnage "

Frederik L. a pris la fuite à bord d’un 4x4, mais il s’est s’écrasé contre un arbre à environ 1 km de son domicile. Son corps a été retrouvé à proximité de la voiture, "une arme dans la main, un fusil d’assaut près de lui ainsi que quatre couteaux attachés à sa ceinture", relate E. Maillaud. Ce dernier a indiqué que le quadragénaire était " extrêmement déterminé à faire un carnage ". L’enquête se poursuit, mais d’après le procureur, les gendarmes étaient confrontés à " une véritable scène de guerre".

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