Décapitation en Isère : "Notre vie a été détruite", dénonce le fils de la victime

La famille d’Hervé Cornara exprime sa colère
La famille d’Hervé Cornara, le chef d’entreprise qui a été décapité à Saint-Quentin Fallavier, a fini par sortir du silence. Elle demande réparation pour le fait que leur proche n’ait jamais figuré sur la liste des récipiendaires de la Légion d’honneur. En effet, le chef d’entreprise avait été décapité le 26 juin 2015 par un de ses salariés, un musulman qui s’était radicalisé.

La famille de la victime pense qu’Hervé Cornara devrait se trouver sur la liste de ceux qui ont reçu l’insigne. "Mon père n’est pas sur cette liste alors que c’est une victime comme les autres. C’est quand même le premier homme à se faire décapiter sur le sol français, et je trouve que c’est quand même un événement qui est aussi grave que les autres", a expliqué Kevin, le fils d’Hervé Cornara.

Une Légion d’honneur qui aurait pu tout changer
Ce dernier ne cache d’ailleurs pas son incompréhension et sa colère. "Après les attentats, on nous a dit la nation est avec vous, ne vous inquiétez pas, on vous soutiendra, mais au final ce ne sont que des paroles", regrette-t-il sur RTL. D’après lui, leur famille a vécu une double injustice en raison de la décapitation en Isère, mais aussi de cette absence de la liste. Il est notamment convaincu que la Légion d’honneur aurait pu soulager cette douleur. "Notre vie a été détruite comme celle des autres victimes, ce n’est pas normal que nous, on soit oubliés", conclut-il.

Voir plus d’actualités en France

En savoir plus sur cet attentat en Isère