JEANNE ACCORSINI/SIPA
Le président de la République a été giflé par un homme, mardi 8 juin, lors de son déplacement dans la Drôme. Rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre, l’individu a été arrêté et placé en garde à vue.
En déplacement dans la Drôme, mardi, pour la deuxième étape de son "Tour de France", Emmanuel Macron a été giflé par un homme alors qu’il s’approchait de la foule massée derrière des barrières. L’auteur des faits a été interpellé par le service de sécurité du chef de l’Etat, avec un autre individu qui l’accompagnait.
Celui qui a crié "Montjoie Saint-Denis, à bas la Macronie !" et mis une gifle au Président, ainsi que l’autre jeune homme ont été placés en garde à vue.
Le Président est considéré comme une personne dépositaire de l’autorité publique. Selon l’article 222-13 du Code pénal, "les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende".
C’est la peine maximale encourue par l’auteur de la gifle, mais la décision sur la sanction revient à la justice. Le procureur de la République de Valence a annoncé l’ouverture d’une enquête pour "violence sans ITT sur personne dépositaire de l’autorité publique".
