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La petite fille, d’à peine 5 mois, a rendu son dernier souffle à l’hôpital Necker, le 31 mars dernier. Elle a subi le syndrome du "bébé secoué". La personne qui s’occupait d’elle a été incarcérée.
Un nourrisson de 5 mois, venant de Saint-Michel-sur-Orge, est morte à l’hôpital Necker à Paris. La petite fille était soignée dans le centre hospitalier depuis quelques jours avant son décès.
Selon les renseignements, elle souffrait de problèmes cérébraux qui ont été provoqués par des coups. Sa nounou a été mise en examen et se retrouve sous les verrous en attendant son procès.
La tragédie s’est déroulée dans la matinée du vendredi 29 mars. Les secours et le Smur arrivent en urgence à Saint-Michel-sur-Orge après l’alerte donnée par une femme, qui exerçait le métier de nourrice. La dame a informé les sapeurs-pompiers sur l’état inquiétant d’un bébé dont elle s’occupait, évoquant une "crise d’épilepsie". Le bébé se trouve dans un état critique quand il est emmené rapidement à l’hôpital Necker.
Une fois à l’hôpital, les médecins émettent des doutes sur le cas d’une crise d’épilepsie. Les résultats des examens sur l’enfant attestent la présence des lésions au cerveau qui pourraient s’apparenter au syndrome du "bébé secoué".
Dès la prise en charge de la victime, les soignants hospitaliers relèvent que l’hypothèse d’une crise d’épilepsie évoquée en premier lieu ne tient pas. Les premiers examens soulignent des lésions au cerveau de la jeune victime, compatibles avec le syndrome dit du « bébé secoué ».
La suspicion de violences envers la fillette âgée de 5 mois apparaît, provoquant une action rapide. Un avertissement est alors transmis aux autorités policières du département 91. La nourrice se retrouve en garde à vue, peu de temps après le passage des secours.
Pendant ce temps, la santé de l’enfant se détériore. Après avoir été momentanément en état de mort cérébrale, le décès de la fillette a été confirmé le dimanche 31 mars.
Les autorités du Service interdépartemental de police judiciaire se sont occupées de l’audition de l’accusée âgée de 38 ans. Le juge a ordonné sa mise en examen et son placement en détention provisoire.
Le procureur de la République d’Évry a ouvert une enquête pour « violences sur un mineur de 15 ans ayant entraîné une infirmité permanente ». Suite à la mort de l’enfant, l’énoncé des charges pourrait être reconsidéré et éventuellement renforcé pour refléter la gravité de la situation.
Source : Le Parisien
