Adrien Perez, un jeune Lyonnais venu fêter son anniversaire à Meylan, a été poignardé à la sortie d’une discothèque. Ses parents, anéantis, crient leur douleur et interpellent les autorités pour que cessent ces violences gratuites.
Les deux auteurs présumés de cet homicide âgés de 19 et 20 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Un troisième homme a été placé sous contrôle judiciaire.
Le 29 juillet dernier, Adrien Perez fêtait ses 26 ans dans une boîte de nuit de Meylan en Isère. A la sortie de l’établissement, vers 5h30, il a été tué d’au moins un coup de couteau en plein cœur. Il défendait son meilleur ami qui a été mortellement poignardé également.
Un premier suspect avait été interpellé dimanche soir à son domicile, situé dans la proche banlieue grenobloise, quelques heures seulement après le drame. Son complice présumé, qui est son frère, s’était quant à lui présenté spontanément à la police dans la nuit de dimanche à lundi. Un troisième suspect qui était recherché depuis dimanche, s’est quant à lui présenté aux gendarmes mardi après-midi, avant d’être à son tour placé en garde à vue et déféré.
Bruno et Patricia Perez, les parents d’Adrien, sont dévastés par la tristesse. Celle d’avoir perdu leur fils "un gars bien". "Notre famille est anéantie par ce qui vient de nous arriver. Ce que nous vivons, notre douleur est indescriptible", confie la mère dans Le Dauphiné. Le père quant à lui évoque sa colère et dénonce avant tout "une société, une ville qui baigne de plus en plus dans l’insécurité". Selon lui, il y a toujours une minorité de racailles qui se fait remarquer par des actes de vandalismes ou de violences "où que l’on aille".
Révoltée, Patricia Perez dénonce également la violence, se demandant "demain qui sera la prochaine victime ?". Elle appelle ainsi les politiques de tous bords de faire quelque chose. "Regardez, notre pays sombre dans la violence. Il faut arrêter ça. Sauvez nos enfants", a-t-elle lancé. Avis partagé par le père du jeune homme : "Il y a une minorité violente et on a l’impression que l’Etat ne fait rien".
"Ils m’ont enlevé mon fils, la chair de ma chair, mon sang. Je ne pardonnerai jamais, c’est impardonnable, impardonnable", lâche la mère effondrée.
À la Une du DL Sud-Isère, édition "De Grenoble au Vercors", ce mercredi 1er août. #meurtre #Meylan #chasse #justice #sanglier #restosducoeur #bénévolat #Benalla #politique #censure #Philippe #tourisme #Grenoble #DauphinéLibéré #Une #Isère #Vercors @restosducoeur pic.twitter.com/gTIrpn9hDZ
— Le DL Grenoble (@LeDL_Grenoble) 31 juillet 2018