Ce que cette famille d’origine algérienne a vécu est tout juste incroyable.
Tout a commencé en novembre. La famille apprend par un post d’un voisin sur Facebook que Rabah Ali Ani est décédé au début du mois. Il a été victime d’une insuffisance respiratoire. Les secours qui étaient venus chez lui n’ont pas réussi à le réanimer. La famille a alors reçu les excuses de la police qui a mal fait ses recherches.
D’autre part, "Le 13 décembre, alors qu’une famille venait pour récupérer le corps d’un défunt pour le transférer en Algérie, les agents de la chambre mortuaire ont constaté une inversion de corps. Ce dernier était celui d’une personne censée avoir été inhumée 15 jours plustôt", relate Mohamed évoquant le consternement de la famille. Pour expliquer cette ’grande confusion’, le dépositoire de La Timone leur aurait indiqué qu’" qu’il avait été sorti du frigo par erreur et enterré à la place de quelqu’un d’autre au carré musulman de Saint-Pierre’, raconte Mohamed dont les propos sont rapportés par 20 minutes.
Ils ont alors découvert qu’"On l’a confondu avec le beau-frère de ma mère qui venait de mourir d’un cancer ". Au final, le corps de Rabah Ali Ani a été déterré pour qu’il repose en paix en Algérie. Choquée par cette inversion de corps, la famille porte plainte et l’hôpital de Marseille, qui a reconnu ses tords, a ouvert une enquête pour faire la lumière sur cette affaire.
Durant l’interview avec un journal local, le neveu du défunt raconte également que Rabah Ali Ani vivait seul et n’avait donné aucun signe de vie à ses proches depuis un certain temps. Un fait qui n’a rien d’inquiétant, selon son neveu. "Il lui arrivait de ne pas donner de nouvelles pendant un mois.", se souvient-il.