L’assaillant de Marseille a été interpellé pour vol à l’étalage à Lyon vendredi dernier. Mais faute d’un feu vert de la part de la préfecture de Rhône, il n’a pas pu être placé en rétention. Gérard Collomb a saisi l’Inspection générale de l’administration (IGA) pour savoir pourquoi l’auteur de l’attaque a été remis en liberté.
L’auteur de l’attaque au couteau qui a tué deux femmes, dimanche dernier à Marseille, a été arrêté vendredi dernier pour avoir commis un vol à l’étalage du côté de Lyon. A la suite de ce délit, l’assaillant aurait dû être placé en rétention mais la préfecture du Rhône n’a pas donné son feu vert. Il semblerait que l’agent de permanence chargé de donner suite à la procédure se serait absenté ce jour-là.
Une source proche de l’enquête a, en effet, expliqué que "la personne de permanence à la préfecture du Rhône, ayant autorité pour signer l’Obligation de quitter le territoire (OQTF) et le placement en centre de rétention de l’assaillant de Marseille, était absente". Une autre source proche du dossier, quant à elle, a aussi assuré de son coté que ce matin là : "Il y avait aussi un problème de disponibilité de place en rétention le samedi matin".
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, n’a pas tardé à réagir à cette situation. Lundi après-midi, le ministre a saisi l’Inspection générale de l’administration. Un communiqué ministériel a indiqué que le ministre souhaite que l’Inspection "détermine dans quelles circonstances l’auteur du double homicide qui s’est produit hier (dimanche) à Marseille a été remis en liberté, samedi 30 septembre, après son interpellation et sa garde à vue pour des faits de vol le 29 septembre à Lyon".
Il est aussi possible de lire dans le communiqué que "cette décision vise à faire toute la lumière sur l’action des services de l’État et à être en mesure d’en tirer, si nécessaire, les enseignements".
(Source : europe1.fr)
>>> A lire aussi : Attaque au couteau à Marseille : 2 morts, l’assaillant abattu
>>> A lire aussi : Attaque à Marseille : l’assaillant connu pour des faits de droit commun