Le Front national s’est indigné ce vendredi en apprenant que les deux suspects de l’attentat déjoué à Marseille auraient voulu viser un meeting du parti durant la campagne présidentielle.
La cible des deux suspects dévoilée
L’information a été révélée par
Libération et confirmée par une source judiciaire à
France Info. Les deux suspects de l’
attentat déjoué à
Marseille le 18 avril dernier auraient tenté de viser un meeting de Marine Le Pen, en pleine campagne présidentielle. Comme d’autres formations politiques, le parti extrême droite a été prévenu d’une forte menace qui pesait sur les meetings.
Les officiers de sécurité de François Fillon figurent parmi ceux ayant été informés des
"risques avérés".
Indignation du côté du Front national
Après la révélation de cette information, le Front national n’a pas caché son indignation sur son site internet. "Il est surprenant, exceptionnel et parfaitement inadmissible que jamais Marine Le Pen ni son équipe de campagne n’aient été informées par les autorités de cette menace très grave", ont écrit des membres du parti frontiste. Ils ont ajouté que la candidate frontiste aux présidentielles n’aurait rien su si des fuites de presse n’avaient pas eu lieu.
D’autres cibles
Non contents de vouloir viser un meeting du FN, Clément Baur, 23 ans, et Mahiedine Merabet, 29 ans, auraient également envisagé des bureaux de vote lors du premier tour de la présidentielle. D’après la même source judiciaire, ils avaient aussi l’intention de s’en prendre à des bars fréquentés par des ressortissants américains, russes et israéliens. Les deux suspects de cet
attentat déjoué à Marseille étaient arrêtés le 18 avril dernier après une traque de six jours, menée sur la base d’éléments recueillis par la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).