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Au lendemain du vaste coup de filet mené par la police dans le cadre de l’affaire du braquage de la star de téléréalité américaine Kim Kardashian, quatre suspects ont été remis en liberté. Parmi eux figure le chauffeur de la starlette.
Les auditions des dix-sept personnes interpellées, trois femmes et quatorze hommes, lundi 9 janvier, dans le cadre de l’enquête sur l’agression dont a été victime la star de téléréalité américaine Kim Kardashian, à Paris, avancent. Mardi 10 janvier au soir, quatre suspects ont été libérés, selon les informations exclusives d’Europe 1. La starlette américaine a été victime en octobre 2016 d’un braquage dont le butin est estimé à près de neuf millions d’euros.
Aucune charge n’a été retenue contre ces quatre personnes. En revanche, les enquêteurs pensent avoir identifié celles qui ont pénétré l’hôtel particulier dans lequel Kim Kardashian résidait, dans le 8e arrondissement de Paris. Parmi les personnes libérées figure un homme de 26 ans, employé d’une société de transport à laquelle la jeune femme et son staff font régulièrement appel quand ils viennent à Paris.
La nuit du braquage contre Kim Kardashian, le chauffeur a ramené la starlette du restaurant jusqu’à son hôtel particulier, avant d’emmener sa sœur et son garde du corps en boîte de nuit. D’après les informations d’Europe 1, les policiers sont pour l’instant prudents sur le rôle de ce chauffeur, qui nie toute implication.
En revanche, les enquêteurs s’intéressent particulièrement au frère du chauffeur, un homme de de 40 ans et également interpellé dans le cadre de l’enquête sur l’affaire du braquage de Kim Kardashian. Directement lié aux principaux suspects, il aurait pu soutirer des informations au chauffeur pour les leur communiquer. Si cette hypothèse devait se confirmer, la complicité du chauffeur pourrait être écartée.
Dans la nuit du 2 au 3 octobre, Kim Kardashian s’était fait braquer par cinq hommes armés, arrivés et repartis à vélo, dans la résidence hôtelière de luxe du centre de Paris, où elle résidait. Après l’avoir ligotée, bâillonnée et enfermée dans la salle de bain, ils étaient repartis avec une bague d’une valeur de quatre millions d’euros et un coffret de bijoux pour un montant de cinq millions. Si le butin n’a pas encore été retrouvé, les enquêteurs ont mis la main sur près de 300 000 euros en liquide, lors de perquisitions chez les suspects.
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