La caravane Ti moun commence une action d’information et de prévention sur les gestes à réaliser en cas d’urgence. Une opération importante dans un contexte marqué par les attaques terroristes dont le plus récemment à Nice.
Début à Saint-Joseph d’une nouvelle mission d’information et de prévention de la caravane Ti moun. L’objectif est d’apprendre à tous les gestes à réaliser en cas d’urgence afin de pouvoir tenter de sauver des vies.
Pour les apprentis-secouristes, cette formation est importante pour leur d’intervenir rapidement lorsqu’une personne en difficulté à besoin d’assistance.
Le début de cette formation coïncide avec la période post-attaque dans laquelle se trouve la France suite à un attentat à Nice qui a fait au moins 84 morts et qui a depuis été revendiqué par l’État islamique.
Dans ce contexte post-attentat, savoir comment apporter les premiers soins aux victimes est primordial. Oour les apprentis secouristes formés ce matin, il est très important aujourd’hui de pouvoir intervenir rapidement.
Ce samedi à Saint-Joseph, des familles découvrent la marche à suivre en cas d’urgence pour prévenir les secours. Ils apprennent aussi a maîtriser les premiers gestes qui peuvent sauver des vies.
Suite à l’attentat qui s’est produit jeudi soir à Nice, la population a été la première a venir en aide aux nombreuses victimes. Des gestes qui peuvent parfois sauver des vies, encore faut-il savoir comment réagir. ne pas paniquer et et protéger son environnement.
"On doit savoir faire passer le message d’alerte. Pour cela, il va falloir voir si notre victime est consciente ou pas, si elle respire ou pas, voir combien de victimes on a", explique Sabrina Elivon, formatrice aux gestes de premiers secours a la croix rouge française.
En France, seule une personne sur 10 est en mesure de réaliser les premiers gestes de secours dans une situation comme un accident de la route, arrêt cardiaque, attentat ou catastrophe naturelle.
"La catastrophe de demain, on arrive pas à se l’imaginer tellement elle sra dévastatrice et il faut absolument qu’on se prépare et qu’on soit prêt à faire face à l’inattendu. On sait aujourd’hui que lorsqu’on est préparé à faire face, en terme de premier secours, on peut sauver des vies", ajoute Mathieu pasquet, responsable réduction des risques de catastrophes - PIROI (Support d’intervention à vocation régionale, de préparation et de réponse aux catastrophes dans la zone Sud-Ouest de l’océan Indien)