Louisa Bounechada , Les deux mineures en fuite depuis la Haute-Savoie et soupçonnées de vouloir rejoindre la Syrie sont rentrées chez elles. Louisa a rejoint le domicile familial dimanche après-midi, après l’appel de sa mère. Quant à Israé, elle est rentrée dimanche peu avant minuit, selon la gendarmerie nationale.
Après le retour de Louisa, la gendarmerie avait pourtant indiqué qu’aucune indication n’a été donnée sur l’emplacement d’Israé. Sa mère Nadia, qui a témoigné de son inquiétude sur RTL, est restée sans nouvelles. "On l’a embobinée c’est sûr", a-t-elle expliqué. "Elle avait des propos pas corrects, pas cohérents par rapport à la religion, la mécréance.
On n’est pas une famille dans la religion ni rien de tout ça. on est
peut-être d’origine musulmane mais laïcs. C’est ce qu’ils lui ont mis
dans la tête, qu’elle partait pour servir une bonne cause", a-t-elle confié.
Israé s’est finalement rendue
Après 48 heures d’angoisse, la mère d’Israé est enfin soulagée. La jeune fille a retrouvé sa famille dimanche peu avant minuit, a indiqué le parquet, confirmant une information du Parisien. "Je vous confirme qu’elle est rentrée ce soir", a annoncé à l’AFP le parquet d’Annecy, sans plus de précisions. Pour rappel Israé avait déjà suivi une procédure de "déradicalisation" avec le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI). Louisa, en revanche, n’avait pas été signalée et n’aurait fait que suivre son amie.
Louisa, la première à désister
Selon France TV Info et iTélé, Louisa Bounechada, l’une des deux mineures recherchées par la gendarmerie en Haute-Savoie, est rentrée dimanche après-midi au domicile familial. Sa mère lui avait lancé un appel dans la journée à rentrer. "Elle a vu sa mère à la télévision et elle a laissé tomber sa copine", a confié le père de Louisa, à France 2. "Ses parents ont alerté la gendarmerie pour dire qu’elle est rentrée vers 16h", a indiqué le parquet, précisant que l’adolescente était actuellement entendue par les enquêteurs.
Les deux jeunes filles ont 16 et 15 ans. Elles ont quitté le lycée des Carillons à Seynod vendredi 4 mars vers 13h. Les services estimaient qu’elles étaient susceptibles de quitter le territoire national par tous les moyens et d’utiliser de fausses identités.