Prime à la conversion des véhicules : l’Etat français peine à payer

L’Etat en difficulté dans le versement de la prime 

Depuis l’entrée en vigueur de la prime à la conversion le 1er janvier 2018, pour aider tous les Français à acheter un véhicule neuf ou d’occasion, en reléguant une vieille voiture, 170.000 autos ont été changées. Pour la planète, le climat, il s’agit d’une bonne nouvelle, mais le contraire pour l’Etat français, qui a des difficultés à assurer le versement de la prime qui accompagne ce dispositif (1.000 à 2.500 euros).

Après des mois d’attente, des particuliers et des professionnels ont manifesté leur mécontentement. Pour remédier à cette situation, l’Etat a dû débloquer 85 millions d’euros pour pouvoir ainsi régler les versements dans les meilleurs délais. Pour Jérôme Deumont, à la tête de plusieurs concessions automobiles en Ile-de-France, qui a avancé plus de 500.000 euros de prime à la conversion à ses clients, cette initiative est un grand soulagement.

Une attente difficile pour les particuliers 

Adéline, une particulière qui attend un chèque de 2.000 euros après avoir changé sa voiture en avril a indiqué : "Nous, quand on a une somme à payer, on ne nous demande pas si on a les fonds !" Ayant du mal à accepter ces longs mois d’attente, elle a lancé : "A la date butoir, il faut que cela soit payé !".

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Jacques Mercier, propriétaire d’une casse en Corrèze, qui a reçu deux fois plus de véhicules qu’en 2017 a confié qu’à leur niveau, cela deviendrait compliqué : "On commence à être à l’étroit : 1.400 voitures sur deux hectares". Mais, comme ce dispositif sera reconduit en 2019 et que l’Etat aurait déjà annoncé le renforcement du budget , il n’aurait pas de souci à se faire.

(Source : Europe1)