Après deux ans d’absence, les festivals sont de retour. Si les gros festivals s’en sortent un peu mieux, pour les autres, c’est très compliqué.
Particulièrement marqués après la crise du coronavirus, les festivals sans restrictions sanitaires sont de retour dans toute la France. Pour les organisateurs, et surtout leurs finances, l’enjeu est vital.
Après deux années de restrictions, l’économie des organisateurs est dans le rouge. Si certains festivals font le plein, d’autres ont du mal avec le phénomène des piqûres, la crise du pouvoir d’achat, la concurrence et le coronavirus.
Le festival de Musilac, en Savoie, n’a vendu que 80 000 places sur 100 000 possibles.
"Musilac accuse un déficit d’un million d’euros, ce qui nous met dans une position de ne pas être sûrs du tout d’être encore vivant en 2023 et les années qui viennent", a expliqué Rémi Perrier, le cofondateur de l’événement.
Un festival doit vendre toutes ses places pour éviter de perdre d’argent.
"En situation normale, le festival devait vendre des billets à hauteur de 90 ou 95 % des jauges afin d’équilibrer", analyse-t-il
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