Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris 2024 ont indiqué que la quasi-totalité des peluches seront fabriquées en Chine pour. "Aujourd’hui, on ne sait pas faire cela en France", selon O. Véran.
Olivier Véran s’est exprimé sur la polémique concernant la fabrication des mascottes des JO de Paris jeudi 17 novembre. Il a réitéré que la France n’est pas en mesure de fabriquer deux millions de peluches en quelques mois. Ainsi, la majorité des mascottes seront produites en Chine, rapporte Le Figaro. Selon ses dires, il aimerait que la France soit capable d’avoir suffisamment de matières premières et d’usines textiles pour fabriquer deux millions de peluches en quelques mois. "Le constat est qu’aujourd’hui, on ne sait pas faire", a-t-il expliqué au micro de France 2.
Le porte-parole du gouvernement a cependant proposé de pousser les entreprises françaises qui fabriquent en Chine, à relocaliser en France. D’après lui, il s’agit d’un problème structurel, lié au fait que la France a perdu ses usines pendant des années.
Il a toutefois, estimé que depuis plusieurs années, la France est redevenue le pays le plus attractif d’Europe et "qu’on sera demain en capacité de produire ce qu’on ne sait plus produire aujourd’hui".
Les mascottes dénommées Phryges, de couleur rouge, ont été dévoilées lundi par les organisateurs des JO de Paris. Elles arriveront cette semaine dans la boutique officielle des produits dérivés, située dans le quartier des Halles, à Paris.
Le marché de fabrication de ces peluches a été confié aux entreprises françaises Gipsy et Doudou et Compagnie. La première a opté pour la production en Chine alors que la seconde compte fabriquer 15% de son quota dans son usine à Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine).
Le rembourrage, l’assemblage et la couture seront réalisés dans cette usine, mais les matières premières et les préparations des pièces détachées viendront de Chine.
Après l’annonce de cette nouvelle, le mouvement patronal Ethic a dénoncé "une insulte à toutes les entreprises françaises et une claque internationale et économique que nous nous donnons à nous-mêmes". Mardi 15 novembre, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a également réagi. "Je veux croire qu’on a encore quelques mois avant que les JO ne se tiennent pour être capables de corriger le sujet", a-t-il noté.
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