Pour le premier trimestre 2015, la croissance de l’économie française devrait accélérer à 0,4%, selon la Banque de France, plus optimiste que l’Insee.
Selon l’estimation de la Banque de France, la croissance de l’économie française devrait atteindre 0,4% au premier trimestre 2015, soit davantage que les 0,3% attendu par l’Insee, rapporte Le Figaro. Cette estimation a été annoncée lundi par la Banque de France, qui se base sur son enquête mensuelle de conjoncture pour janvier. La PIB (Produit Intérieur Brut) avait déjà légèrement progressé de 0,1% au quatrième trimestre 2014, d’après les prévisions de la Banque de France et de l’Insee. Le chiffre officiel de la croissance du dernier trimestre de 2014 sera connu vendredi.
Nette progression de la production industrielle
L’enquête de la Banque de France sur le mois de janvier fait apparaître une hausse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 97, et une stabilité de celui des services, à 91. L’indicateur du secteur du bâtiment est, lui, en baisse d’un point, à 90.
Pour l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés font état d’une nette hausse de la production et des livraisons, tout particulièrement dans la chimie, la pharmacie et les matériels de transport, y compris l’automobile. Les commandes augmentent "sensiblement" et les carnets sont jugés "corrects" dans l’ensemble, ajoute la Banque de France. Dans les services, l’activité a augmenté "légèrement", les effectifs sont stables et les prix continuent de baisser.
Baisse dans le BTP
Selon la Banque de France, l’activité a diminué "légèrement" dans le bâtiment, soit le dixième mois consécutif de baisse. Dans le bâtiment, les carnets de commandes se dégradent à nouveau, les effectifs continuent de baisser, les prix des devis baissent et les chefs d’entreprise prévoient une nouvelle diminution de leur activité en février.
Croissance moins forte que le reste de la zone euro
La Commission européenne prévoyait également une croissance de 1% pour la France en 2015, contre une estimation précédente de 0,7%. L’économie française devrait toutefois croître légèrement moins vite que l’ensemble de la zone euro, pour laquelle Bruxelles table sur une progression de 1,3%.