La branche libyenne de Daesh aurait décapité une de ses membres accusée de sorcellerie. L’exécution aurait eu lieu à Syrtei, d’après un journaliste de Radio France Internationale (RFI).
C’est à David Thomson, un journaliste de Radio France International (RFI) que l’on doit l’information datée du 4 février et relayée par La Dépêche : les terroristes de Daesh auraient décapité une de ses membres, une Belge d’origine marocaine dans la ville libyenne de Syrte, à 450 à l’est de la capitale Tripoli. La jeune femme de 22 ans était accusée d’actes de sorcellerie. Il s’agit d’une première, selon le journaliste.
"La Charia c’est pour tout le monde"
La date de l’exécution n’est pas connue avec certitude. Pieter Van Ostaeyen, un spécialiste de la Syrie et de Daesh, affirme n’avoir aucune autre information sur son identité ou quoi que ce soit d’autre. Cependant, les deux journalistes s’accordent à dire que l’exécution n’a pas encore été confirmée par le groupe terroriste.
Un membre de Daesh a affirmé sur Twitter que "la charia, c’est pour tout le monde. Si c’était le calife qui aurait fait de la sorcellerie, sa tête aurait sauté". Le parquet belge n’a pour l’heure ouvert aucune enquête. "Nous n’allons pas ouvrir une enquête distincte à chaque incident ou diffusion de vidéo", a indiqué le parquet fédéral dans un communiqué.
Il y aurait 52 femmes belges actuellement en Syrie, où Daesh contrôle un vaste territoire, d’après Pieter Van Ostaeyen. Elles s’y seraient rendues seules, en groupe ou encore à la suite de leur compagnon.
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Commentaire d’un membre de l’EI : "La Charia c’est pour tout le monde. Si ct le Calife qui avait fait de la sorcellerie sa tête aurait sauté"
— David Thomson (@_DavidThomson) 4 Février 2016