Maître Iqbal Akhoun fait le point sur les plaintes déposées par les restaurateurs victimes de dégradations et revient sur la procédure judiciaire en cours au sujet de l’activité des entreprises sur la plage.
Maître Iqbal Akhoun représente le collectif des restaurants de plage dont les gérants et les employés ont décidé de porter plainte suite aux heurts à l’Hermitage.
"On ne pouvait pas laisser passer ce qui est arrivé dimanche et qui est extrêmement grave avec des débordements avec des propos racistes, des menaces d’atteintes aux personnes, aux biens. Il y a eu des dégradations extrêmement graves, on a voulu casser l’outil de travail des salariés. On a voulu porter un grave préjudice à ces établissements. On ne pouvait pas rester sans réagir. Des plaintes ont été déposées avec un suivi immédiat."
"On entendu qu’il y aurait une justice à deux vitesses, c’est totalement faux. Les établissements de plage sont des sociétés, des droits comme tout citoyen. Il est évident qu’il y a une décision qui a été rendue par un tribunal. On la respecte mais elle est provisoire. Il y a des recours qui ont été exercé devant le Conseil d’Etat. Des recours sont en cours devant le tribunal administratif. Tant que ces décisions ne sont pas définitives, je ne vois pas comment une autorité pourrait prendre la responsabilité d’ordonner la fermeture ou la cessation d’activité."
"Nous sommes dans un état de Droit. On respecte la loi, notre activité est légale. Si une décision doit être prise, il faut attendre les voies de recours. On ne peut pas dire du jour au lendemain qu’on va démolir. Je récuse totalement le terme de paillotes. C sont des activités exercées depuis des décennies."
"Je pense que dans l’intérêt de tous et cela a été dit de façon très claire. Nous sommes favorables à une négociation. Nos clients la réclament depuis des années. Nous voulons une solution acceptable par tous. Nous ne sommes pas responsables de l’inertie."
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