Ce mardi dès 10 heures, les restaurateurs de l’Hermitage se sont réunis devant le Coco Beach et la Bobine. Pris pour cibles dimanche dernier par des manifestants, ils ont décidé de s’unir pour contre-attaquer. Une dizaine de plaintes ont été déposées pour dénoncer les débordements. Un collectif réunit cinq commerçants installés sur la plage de l’Hermitage.
Dimanche 8 avril, des heurts ont éclaté sur la plage de l’Hermitage. Des dizaines de manifestants se sont donnés rendez-vous pour exprimer leur colère. Ils demandent la disparition des paillotes de plage de l’Hermitage et dénoncent une occupation illicite.
Un des manifestants s’est d’abord attaqué à une clôture. Puis d’autres ont mis à mal un autre restaurant mitoyen. Les personnes rassemblées contestent la présence des restaurants de plage.
Les salariés des entreprises visées ont pour certains pris de peur et ont tenté de se mettre à l’abri ou de fuir. Ce matin, les restaurateurs pris pour cible ont décidé de se rassembler devant le Coco Beach et la Bobine. Ils dénoncent les actes de violence.
Un collectif réunit cinq commerces du bord de plage : Loca’Plage, La Bobine, Le Coco Beach, Le K’Banon et Miveal. Ce matin, l’avocat qui représente ce collectif de commerçants s’est exprimé face à plusieurs dizaines de salariés.
Maitre Iqbal Akhoun a détaillé ce qui doit être mis en place dans le cadre d’une "riposte" judiciaire. Plusieurs dizaines de salariés ont répondu présents pour écouter avec attention l’avocat du collectif.
Maitre Iqbal Akhoun a rappelé qu’une ordonnance de référé a été prononcé par le tribunal administratif mais il insiste sur le fait que cela n’engendre pas d’interdiction d’exercer pour les restaurateurs concernés. Un jugement de fond doit être rendu dans le cadre de cette affaire.
De plus, Maitre Iqbal Akhoun a tenu à souligner qu’un recours a été présenté devant le Conseil d’Etat.
Et suite aux heurts qui ont éclaté dimanche dernier, une dizaine de plaintes ont été déposées, par les restaurateurs mais aussi par les salariés qui ont assisté aux dégradations.
Pour rappel : deux hommes sont en garde à vue suite aux dégradations commises dimanche dans les paillotes de l’Hermitage.