La passage de la forte tempête tropicale Fakir a surpris La Réunion. La zone suspecte a été repérée en fin de semaine dernière. La tempête s’est formée lundi avant de frôler nos côtes mardi matin et disparaître dans l’horizon quelques heures plus tard.
Le centre de la forte tempête tropicale Fakir est passée à quelques dizaines de kilomètres de La Réunion. Des vigilances renforcées ont été déclenchées à l’approche de cet "événement météorologique dangereux".
Les conditions n’étaient pas cycloniques ou l’étaient presque dans certains secteurs.
Les Hauts de l’île ont beaucoup souffert du passage de Fakir. C’était aussi le cas de Saint-André, Saint-Joseph mais aussi l’Etang-Salé et Saint-Leu.
Certains ont vu leurs voitures emportées par des ravines créées par les conditions météorologiques très difficiles, d’autres ont vu des arbres s’abattre sur leurs véhicules. De nombreuses maisons ont été inondées et des terres agricoles ont été terrassées.
Les sinistres sont nombreux. Et les assureurs sont donc très sollicités au lendemain du passage de la forte tempête tropicale Fakir.
Les clients qui ont besoin d’être indemnisés doivent effectuer une déclaration de sinistres. "Le client a le choix. Il passe à l’agence faire leur déclaration sur place. Ou sinon, ils nous envoient un mail. La déclaration est simple, ils nous expliquent comme s’est passé le sinistre. On demande aussi client de prendre des photos", détaille Michèle Sooppen, agent de production à UFA Assurance.
Mais la déclaration de sinistre ne fait pas tout. Dans le cas d’un dégât des eaux, s’il n’y a pas de déclaration de catastrophe naturelle, aucune indemnité ne sera versée en cas d’inondations chez un particulier.
"Etant donné qu’il y a eu pas mal d’écoulements de boue qui traversé les maisons, il faut ce décret là pour que ces personnes soient indemnisées. S’il n’y a pas le décret concernant les boues qui entrent chez les gens, ils ne seront pas indemnisés. Les dégâts des eaux, c’est pour les pluies qui passent par la toiture", ajoute-t-elle.
La durée d’instruction des dossiers varie beaucoup à cause de la complexité du cas, de sa constitution ou de la nécessité du passage d’un expert.