Le mouvement de grève continue ce lundi au CHU Sud. Les manifestants sont toujours mobilisés afin de défendre le service de chirurgie infantile du Pôle Femme-Mère-Enfants.
La grève se poursuit devant le Pôle Femme-Mère-Enfants du Centre hospitaliser Sud de La Réunion à Saint-Pierre. Le personnel continue de protester pour le maintien du service de chirurgie infantile.
Les salariés restent mobilisés et ne décolèrent pas. Personnel médical, non-médical, patients et parents refuse la mort du service de chirurgie infantile au CHU de Saint-Pierre. "Nous ne comprenons pas qu’il n’y ait pas de retour auprès de la direction", déclare Corinne Rivière, infirmière au CHU Sud.
Le personnel ne comprend pas que l’on puisse transférer ce service dans le Nord. "Ce sont vraiment des prises en charges sévères qui demandent des soins réguliers. Je ne vois pas comment le site Nord pour gérer l’ensemble des patients", explique Dany Appaya, secrétaire médicale.
Jean-Hugues Ratenon, député, s’est joint au mouvement ce matin. il réclame l’organisation d’une table ronde avec les instances concernées : ARS, CHU, préfecture et Conseil de Surveillance. "Rien ne doit échapper à la transparence, pas de sujet tabou. Ceux qui sont fautifs doivent payer", a-t-il déclaré.
Parents, médecins et syndicats sont mobilisés depuis vendredi devant le Pôle Femme-Mère-Enfants de Saint-Pierre.
Les grévistes se soulèvent contre la fermeture de lits du service de chirurgie infantile. Une décision prise par la direction du CHU dans le cadre de la COPERMO : "Sans aucune discussion ou justification médico-économique", déclarait le Dr Jean-Christophe Ruzic, chirurgien orthopédiste du service de chirurgie infantile Sud.
Les syndicats craignent que cette décision ne se propagent à d’autres services du centre hospitalier
Pour l’heure, 1 200 postes de contractuelles sont menacés de licenciement.