Roselyne, mère de famille, a fui son domicile et les violences de son conjoint. Par conséquent, elle est actuellement sans domicile fixe et est hébergée par de la famille ou des amis. Ses cinq enfants ne peuvent pas être scolarisés. La mère de famille estime qu’il y a un manque de structure adapté à La Réunion.
Roselyne, une mère de famille de 43 ans, est actuellement sans domicile fixe. Elle se retrouve sans habitation, car elle a fui les violences de son mari. Roselyne a emmené avec elle ses enfants âgés de 13, 11, 7, 5 et 2 ans. Étant sans domicile fixe, ces derniers ne peuvent pas être scolarisés.
"Monsieur a commencé à être violent, la situation s’est aggravée à partir de mars 2022. Les gendarmes sont venus chez moi et m’ont conseillé de partir avec mes enfants. Je n’ai eu que 10 minutes, donc je n’ai pas pu prendre beaucoup d’affaires. Monsieur a volé mes papiers et ma carte bancaire", témoigne Roselyne.
Roselyne et ses enfants sont actuellement logés par de la famille ou des amis. La mère de famille continue à payer le loyer de son ancien logement. Un logement où réside toujours son conjoint violent, d’origine mauricienne.
Roselyne a porté plainte et déposé une main courante à la gendarmerie. Elle a également effectué plusieurs démarches, sans succès, auprès d’associations pour trouver un logement.
"Étant sans domicile fixe, mes enfants ne peuvent pas être scolarisés. Ils sont tous les jours devant la télé. Ils voient tous les enfants de leur âge aller à l’école et se demandent pourquoi eux, ils n’en ont pas la possibilité. Ce que je demande c’est un toit, je veux que mes enfants puissent vivre dans la dignité", confie la mère de famille.
Contrainte de quitter son domicile, Roselyne estime qu’il n’y a pas suffisamment de structures accueillant les femmes victimes de violences à La Réunion.