Plusieurs mouvements de contestation contre la réforme du travail portée par la ministre El Khomri. Depuis le début de la semaine, l’examen du texte a démarré en commission à l’Assemblée nationale. La députée Monique Orphé, en charge du rapport, souhaite des modifications concernant les conventions collectives et le dialogue social.
Les lycéens et les étudiants dans la rue. "La Nuit Debout" qui s’est déroulée à Paris et dans plusieurs villes de France. Plusieurs mouvements de contestation contre la réforme du travail portée par la ministre El Khomri.
Et nos parlementaires défendent des dispoartion particulières pour l’Outre-mer. Monique Orphé, en charge du rapport, souhaite des modifications concernant les conventions collectives et le dialogue social.
Depuis le début de la semaine, l’examen du texte a démarré en commission à l’Assemblée nationale.
"Une culture de l’affrontement plus que de la négociation"
"Nous savons aujourd’hui que, au niveau des territoires ultra-marins, nous sommes plus dans une culture de l’affrontement, plutôt qu’une culture de négociation. Et donc aujourd’hui, en parlant des conventions collectives et en favorisant l’application des conventions collectives, on favorise le dialogue social. Nous mettons les partenaires autour de la table et on parle des différents problèmes liés à l’entreprise. Notamment tout ce qui concerne les salaires, il ne faut pas que ça s’arrête à ça. Mais aussi l’égalité professionnelle homme-femme, de la santé au travail... de tous ces sujets qui concernent salariés et chefs d’entreprise".
Et la députée de la 6e circonscription de La Réunion de souligner la nécessité de ne pas favoriser une partie plus que l’autre. "Il faut que tout le monde soit sur le même pied d’égalité. Le salarié et le patron. Il faut dispenser des formations, des crédits d’heures".