La préfecture de police de Paris a interdit le rassemblement syndical prévu pour la finale de la Coupe de France

Les motifs de l’interdiction

Selon une source policière citée par Europe1, le rassemblement prévu par la CGT aux abords du Stade de France samedi soir pour la finale de la Coupe de France est interdit. La décision a été prise par la préfecture de police de Paris alors que le chef de l’Etat Emmanuel Macron assistera au match. Plusieurs motifs justifient cette interdiction, a confié la même source. Cette dernière a évoqué un non-respect des délais pour déclarer un rassemblement (trois jours francs) et une possible perturbation d’une manifestation sportive avec l’annonce sur les réseaux sociaux de distribution de sifflets pourtant interdits dans les enceintes sportives pour ne pas perturber l’arbitrage. Le souhait d’éviter toute politisation d’un événement sportif a été également avancé.

3 000 policiers et gendarmes mobilisés

Une modification du protocole lors de cette finale de la Coupe de France a été par ailleurs annoncée. En effet, le préfet de police, Laurent Nuñez, a "imposé" dans la soirée que la remise de trophée se fasse au vainqueur se fasse "dans la tribune", plutôt que sur la pelouse. Cette mesure a été déjà prise lors des trois dernières éditions à cause du risque d’envahissement du terrain. Aux abords du Stade de France, 3 000 policiers et gendarmes seront déployés dont 24 unités de force mobile. Le dispositif est l’équivalent du double de celui mis en place pour un match entre le PSG et l’Olympique de Marseille. En outre, les forces de l’ordre sont autorisées à utiliser des drones. De son côté, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin suivra de près les événements tout comme le préfet de police de Paris.

En réponse à la décision de la préfecture de Paris, Kamel Brahmi, secrétaire général de la CGT de Seine-Saint-Denis a déclaré qu’ils vont faire un référé liberté. Il a d’ailleurs estimé que "la déclaration a été faite en temps et en heure". "De toute façon, on arrivera pas à étouffer une contestation sociale avec ce type de décisions.", a-t-il lâché.

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