St-André : des lycéens utilisent un pistolet à bille en classe, un agent AESH touché au pied

LINFO.RE – créé le 6.04.2023 à 14h16 – mis à jour le 6.04.2023 à 14h16 - La rédaction

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Des élèves de CAP se sont amusés à tirer avec un pistolet à bille en salle de classe mardi, un agent AESH a été touché par une des billes au pied. Une plainte a été déposée contre les lycéens concernés.

Mardi matin, un élève a fait rentrer un pistolet à bille en cours, au sein de l’établissement Jean Perrin à Saint-André. Lui et deux autres camarades, tous les trois âgés de 16 ans, se sont amusés à tirer au sol avec cette arme factice, en dessous de la table. Une des billes a atteint le pied d’un agent AESH, qui accompagne un autre élève en situation de handicap.

Un des trois lycéens s’est enfui de la classe, il a ensuite pu être rattrapé.

"On a déposé plainte"

"Les faits ont été rapportés au rectorat. On a déposé plainte contre les trois élèves qui ont joué avec le pistolet, auprès de la police nationale", indique la proviseure du lycée, Mme Dufourg. Les parents ont été avertis. Un conseil de discipline doit également avoir lieu.

Suite à cet évènement, "il y a une prévention qui a été mise en place pour dire que c’est interdit d’entrer avec ce genre d’objet dans l’établissement. On va réunir un comité d’hygiène et de sécurité pour voir comment faire pour éviter que cela se reproduise", ajoute la proviseure.

Les syndicats réagissent

Suite à cet évènement, Marie Hélène Dor de la FSU974 a réagi sur le plateau du 6/8 Ansanm ce jeudi matin. "C’est scandaleux de voir que les violences contre le personnel de l’éducation nationale ne se calme pas et malgré nos alertes multiples et nombreuses nous demandons beaucoup plus de personnel adulte dans les établissements pour mieux encadrer les élèves et plus de postes pour assurer une meilleure qualité de l’enseignement".

Cédric Lenfant de la Saiper estime : "On a frôlé le drame, c’est grave, il y a toujours un travail à faire pour éviter cette situation. Il faut faire de la pédagogie et ça passe par plus d’enseignant par exemple. L’Education Nationale ne peut pas tout faire. C’est pourquoi la Saiper demande depuis plus de 10 ans des assises de la violences scolaires.", précise-t-il. Ces assises auraient pour objectif de réunir les acteurs importants pour résoudre les problèmes de violences notamment.